Les clés pour choisir entre l’INPI et Legalstart

17 septembre 2025

Depuis 2023, la centralisation des immatriculations d’entreprises impose le passage par le guichet unique de l’INPI. Pourtant, des plateformes privées comme Legalstart continuent d’accompagner les créateurs en parallèle, en intégrant ce nouveau cadre réglementaire. Cette cohabitation soulève des différences notables en matière de coûts, de services et d’accompagnement. Certaines formalités sont traitées exclusivement par l’INPI, tandis que d’autres restent accessibles via des intermédiaires. Les choix opérés à cette étape peuvent impacter la gestion, la rapidité et la sécurité du lancement d’une activité. Les critères de sélection reposent sur des aspects souvent méconnus.

Guichet unique INPI ou Legalstart : deux approches pour créer son entreprise

Ouvrir sa société n’appartient plus à une caste d’experts. Avec le guichet unique INPI, chaque démarche, immatriculation, modification ou radiation, passe par une plateforme unique, pensée pour simplifier et homogénéiser les étapes. Finie la dispersion, tout est réuni sur un espace numérique pensé pour l’efficacité. Mais ici, l’utilisateur avance sans balises ni filets : pas de conseil, aucun coup de main, la responsabilité de chaque action pèse sur les épaules du créateur ou de la créatrice.

Face à cette approche directe, Legalstart propose une alternative résolument accompagnée. Génération automatique des documents, rappels pour ne rien oublier, explications claires à chaque étape : l’utilisateur avance sans craindre de faux pas. Avant l’envoi du dossier au guichet INPI, la plateforme opère un contrôle, filtre les erreurs et propose, selon options, des services d’accompagnement juridique ou des documents personnalisés. Cette assistance ajoute à la fois sérénité et rapidité, surtout quand on n’a pas le droit à l’erreur sur les subtilités du droit ou de l’administration.

Au fond, tout tient dans le choix entre autonomie totale et soutien à chaque étape. Certes, gérer seul offre la liberté d’avancer à son rythme et de maîtriser les coûts, mais le risque d’impasse demeure. À l’inverse, ceux qui privilégient la tranquillité, même payante, choisiront de se laisser guider et sécuriseront davantage chaque formalité. Tout dépend du niveau de familiarité avec les rouages administratifs et de la complexité du dossier.

Quels sont les avantages et limites de chaque plateforme ?

Un entrepreneur aguerri ne cherche pas la même chose qu’une personne engageant sa toute première formalité : d’où le grand écart entre les deux solutions. Du côté du guichet unique INPI, l’atout majeur reste la gratuité : aucune facturation supplémentaire, aucun intermédiaire, l’usager garde la main sur chaque action. Mais, sans filet ni accompagnement, la moindre maladresse, une pièce oubliée, un formulaire imprécis, renvoie le dossier à la case départ. Ceux qui aiment tout maîtriser s’y retrouvent ; pour les autres, la moindre difficulté peut tout ralentir.

Chez Legalstart, le parcours se transforme : interface fluide, explications vulgarisées, support réactif à la moindre question. Un contrôle du dossier avant transmission, des conseils sur la rédaction des statuts ou les choix fiscaux, bref, tout pour rassurer celles et ceux qui veulent éviter les chausse-trappes administratives. Cette aide a un prix : forfait ou abonnement, auxquels s’ajoutent parfois des options supplémentaires. Mais pour beaucoup, c’est le compromis idéal entre gain de temps et sérénité, notamment lorsque l’administratif inspire plus de crainte que d’enthousiasme.

Voici un aperçu concret des éléments à comparer avant de décider :

  • Guichet INPI : gratuité, autonomie totale, accès à l’ensemble des formalités, sans suggestion ni accompagnement personnalisé.
  • Legalstart : accompagnement poussé, interface conçue pour limiter les erreurs, outils d’aide et possibilité de déléguer l’administratif, moyennant des frais supplémentaires.

Tout se joue donc entre la volonté de tout gérer seul, pour garder la maîtrise et limiter la dépense, et le besoin de ne rien laisser au hasard, même si cela implique un surcoût. Certains cherchent la liberté, d’autres privilégient la tranquillité. Chacun son tempérament, chacun sa méthode.

Coûts, accompagnement, simplicité : le comparatif concret

Impossible de passer à côté de la question du coût. Utiliser le guichet unique INPI signifie payer uniquement les taxes et frais obligatoires : pas de majoration, pas de forfait caché. L’inscription est traitée sans assistance, dans une logique d’économie maximale.

Legalstart, lui, applique une tarification comprise entre 130 € et 200 €, hors options supplémentaires. L’écart se comprend vite lorsque l’on découvre les services proposés : création de dossiers automatisée, rappels, espaces de suivi, support pour répondre aux interrogations, et accompagnement sur mesure. Ceux qui veulent aller plus loin peuvent opter pour des services complémentaires : vérification juridique, statuts réalisés sur mesure, ou suivi prolongé.

Ainsi, la ligne de partage reste claire. Certains n’hésitent pas à tout faire seul, à condition de bien connaître le parcours. D’autres préfèrent investir pour sécuriser chaque étape du lancement. Ce n’est pas une histoire de plateforme ou de technologie : c’est un rapport à l’administration, à la stratégie de lancement, à la prise de risque. Au bout du compte, la finalité est la même : obtenir sereinement son numéro d’immatriculation et pouvoir se lancer.

Vue rapprochee d

Comment choisir la solution la plus adaptée à votre projet ?

Tout part du projet, du secteur d’activité, mais aussi du degré de confiance de la personne qui mène la démarche. Celles et ceux déjà rodés, artisans, commerçants, dirigeantes et dirigeants déjà actifs, privilégient souvent le guichet INPI. Le contrôle reste entier, les démarches s’enchaînent au rythme voulu, qu’il s’agisse d’une création ou d’une modification de société.

Legalstart séduit les entrepreneurs soucieux d’éviter les oublis : ceux qui entrent dans un univers complexe, dont les statuts nécessitent attention, ou qui créent une société à plusieurs associés. Le service met à disposition modèles, conseils et accompagnement en direct : un soutien qui change la donne aux étapes les plus délicates.

Quelques critères pour affiner le choix :

Avant de prendre une décision, il est utile d’observer plusieurs aspects concrets :

  • Autonomie : le guichet unique INPI permet de gérer entièrement son dossier, sans surcoût ni médiateur.
  • Accompagnement : Legalstart répond à l’attente de celles et ceux qui préfèrent évoluer avec un support, des conseils ou un parcours guidé.
  • Propriété intellectuelle : pour tout dépôt ou gestion de marque, brevet, dessin, l’INPI reste la porte d’entrée incontournable.
  • Budget : les formalités directes limitent la dépense ; chaque service supplémentaire via Legalstart élève le tarif final.

Chacun ajuste ainsi son choix aux besoins réels, selon la complexité de son dossier, sa familiarité avec les démarches et le temps qu’il souhaite y consacrer. Il ne s’agit pas d’une opposition stricte, mais d’un dosage finesse entre liberté, économie et besoin d’être soutenu.

Qu’on opte pour la voie la plus directe ou pour un accompagnement sécurisé, l’essentiel reste d’avancer sans crainte, prêt à franchir la première marche du parcours entrepreneurial. Au final, le vrai choix ne se trouve pas seulement entre deux plateformes : il se niche dans la manière de s’affirmer, et dans l’assurance de se donner le droit d’essayer.

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